Mercredi 24 juin 2020, Richard Ferrand – Président de l’Assemblée nationale, a accueilli des représentants des collectivités, du monde associatif, des partenaires sociaux, des membres de conseils de développements* et de la convention citoyenne pour le climat à l’occasion d’une journée de débats autour du thème « Dialoguer pour agir : Partager la complexité, construire des priorités ».
Sollicité par le Président de la République pour contribuer à la définition des priorités pour la relance du pays, Richard Ferrand a organisé une journée de débats autour de quatre ateliers présidés par des vice-présidents de l’Assemblée :
– L’organisation de l’État et les missions des collectivités (animé par Mme Annie Genevard)
– Les enjeux liés à la souveraineté, dans tous les domaines (animé par M. David Habib)
– Les nécessités environnementales qui s’imposent à notre économie et les opportunités qui en naissent (animé par Hugues Renson)
– L’activité économique et sociale, l’engagement de ses acteurs dans les domaines de la formation, de l’emploi et de l’innovation (animé par M. Sylvain Waserman)
Nous proposons une synthèse rédigée de manière collective avec les membres de notre délégation.
Les vidéos sont en ligne sur le site de l’Assemblée nationale
Les débats de cette journée ont largement nourris le courrier du président Richard Ferrand adressé au Président de la République le 1er juillet 2020.
Les Conseils de développement sont cités à plusieurs reprises, avec notamment des verbatim :
– « selon la formule d’un membre de Conseil de développement, le 24 juin, il faut un dialogue civil contributif et pas seulement participatif » p.6
– « comme l’a énoncé une membre de conseil de développement : le temps de la DATAR et des experts tout puissants est révolu (…). Il faut inventer une manière de débattre qui associe les citoyens, les entreprises, les experts et les associations. Ainsi les propositions pourront faire l’objet d’un consensus et aboutir ». p.21
Le courrier mentionne également des idées énoncées dans les ateliers par des membres de notre délégation. Pour donner quelques exemples : prendre en compte les coûts réels dans les activités productives, la nécessité de redéfinir les modalités d’élection des conseillers communautaires et métropolitains, l’idée de synchronisation des documents de planification,…